"c'est une énigme": incompréhension à menton après la disparition d'un marin en mer

Un marin de 65 ans est porté disparu depuis ce lundi après être parti en mer au large de Menton. Alors que les opérations de recherche ont pris fin, les plaisanciers ne comprennent pas cette

disparition. Lundi 20 novembre, les proches de Patrick Boutant, marin de 65 ans, signalaient sa disparition après avoir remarqué que ce dernier n'était pas rentré de sa sortie en mer

au large de Menton. Après avoir mis en place un important dispositif de recherche, le CROSS Med avait finalement annoncé l'arrêt des recherches mardi soir, sans que le plaisancier

n'ait pu être retrouvé. "Les recherches se sont concentrées sur la bande côtière, le littoral et une zone au large, précise à BFM Nice Côte d'Azur Aymeric Le Masne de

Chermont, directeur du CROSS Med. Le Falcon a effectué une recherche à 100 km des côtes. Aucune trace, aucun débris, aucune information. C'est une énigme qui reste entière à cette

heure-ci". UN MARIN EXPÉRIMENTÉ ET CONNU DE TOUS SUR LE PORT Patrick Boutant, ancien militaire, était connu de tous sur le port, notamment pour les cours de pêche hebdomadaires

qu'il donnait à des enfants. Ce jour-là, le sexagénaire était a priori sorti pêcher du calamar. Sébastien Toquet, président du club de pêche de Menton, évoque une disparition

"incompréhensible". "Déjà c'est compliqué pour nous de pas savoir, alors pour la famille ça doit être vraiment très compliqué", souligne-t-il. > "On pêche 

dans la baie, on ne va pas loin, c'est ça qui est > perturbant... C'est quelqu'un qui connaissait la mer, qui sortait > souvent avec son bateau", explique-t-il au 

micro de BFM Côte > d'Azur. Les conditions de sortie en mer étaient pourtant idéales, ce qui fait croître le sentiment d'incompréhension. "Il n'était pas seul en mer

(...), on ne comprend pas du tout", déclare Charles Inglese, président de l'amicale des plaisanciers de Menton. Si les recherches ont été arrêtées, les investigations continuent:

les bateaux commerçants et les capitaineries restent en alerte, tandis qu'une enquête est menée par la gendarmerie maritime. Mathias Fleury