
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
Pour que l’arrivée de la vaccination anti-Covid soit véritablement le tournant que chacun attend dans la gestion de l’épidémie, la mise à disposition d’un vaccin efficace et sûr en termes de
tolérance et d’acceptabilité est une condition absolument nécessaire, mais elle ne suffira pas. La vaccination ne produira son effet que si l’immunité collective recherchée, qui associe la
part de la population immunisée naturellement (évaluée actuellement en France à 10 %, soit 5 % par vague) et celle qui bénéficiera d’une immunité induite par un vaccin, atteint un niveau
estimé entre 60 et 80%. Or les intentions déclarées aujourd’hui par les Français, de même que les taux de vaccination très insuffisants en France dans certaines vaccinations non obligatoires
(hépatite B, papillomavirus, grippe…) rendent un tel horizon très incertain. Comment réinventer la transparence ? Une analyse de MÉLANIE HEARD, enseignante-chercheuse au Centre de
Recherches Interdisciplinaires (CRI) et coordonnatrice du pôle santé de Terra Nova, FRANÇOIS BOURDILLON, médecin spécialiste de santé publique, ancien directeur général de Santé publique
France, président honoraire de la Société française de santé publique, GILLES PIALOUX, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon, vice-président de la Société Française de
Lutte contre le Sida, rédacteur en chef du site vih.org, auteur de _Nous n’étions pas prêts : Carnet de bord par temps de coronavirus_, JC Lattès, 2020 et PATRICK ZYLBERMAN, historien de la
santé, professeur émérite à l’École des hautes études de santé publique, auteur de la _Guerre des vaccins_ aux éditions Odile Jacob.