Une ado retenue et violée dans un squat toulousain

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Gilets pare-balles, casques lourds, armes d’épaule… La colonne qui s’est présentée hier matin boulevard Pierre-Semard, à proximité de la gare routière de Toulouse, n’est pas passée


inaperçue. "Oui la police s’est déplacée. Ils étaient nombreux. C’était pour le squat. Plusieurs personnes ont été arrêtées", confirme un témoin. Neuf individus qui ont tous été


placés en garde à vue au commissariat central. Cette affaire a commencé dans la nuit quand une adolescente a donné l’alerte via un téléphone portable. Cette jeune fille âgée de 15 ans


parlait de viols, de séquestration dans un squat près de la gare Matabiau, à Toulouse. Les enquêteurs de la sûreté départementale, aidés par les hommes de la brigade anticriminalité ont


réussi rapidement à identifier l’endroit où cette mineure devait être retenue. Et hier matin vers 8 h 30, les policiers ont décidé d’intervenir dans cette maison où vivent des occupants


"habitués à tous les mauvais coups", selon un policier. Mais l’objectif principal restait de retrouver l’adolescente et de la sortir de ce piège. Opération réussie après la fouille


des deux étages. Découverte dans une chambre, elle a été prise en charge par la brigade de protection de la famille. Des sans-papiers suspectés de divers trafics et vols Et avec elle, neuf


individus qui ont été interpellés dans ce squat où les forces de l’ordre ont découvert de nombreuses armes blanches mais également divers objets sans doute volés ces derniers jours ou


semaines. "Ces individus sans-papiers, on les retrouve du côté d’Arnaud-Bernard dans le trafic de cigarettes ou dans les agressions et vols divers", prévient une source proche du


dossier. Cette fois, selon les accusations de la jeune fille, ces suspects auraient commis des viols et d’agressions sexuelles. Hier les enquêteurs ont longuement auditionné cette


adolescente qui n’est pas une inconnue des services de protection de l’enfance. Quant aux suspects, en situation irrégulière sur le territoire, cherchaient, selon nos informations, à


minimiser les accusations de viols dont ils font l’objet.